EMDR

Désensibilisation et Retraitement par les Mouvements oculaires 

À QUI S'ADRESSE LA THERAPIE EMDR ?


La thérapie EMDR s’adresse à toute personne souffrant de perturbations émotionnelles généralement liées à des traumatismes survenus dans l’enfance ou à l’âge adulte (en tant que victime ou témoin).

Il peut s’agir de traumatismes tels les agressions physiques, sexuelles et psychologiques, les abus, les maltraitances, les accidents, les décès,...

Mais il peut s’agir aussi d'événements de vie difficiles ou de traumatismes qui passent inaperçus et peuvent être la source d’émotions ou de comportements inadaptés ou excessifs dans la vie quotidienne (enfance perturbée, séparations, fausses couches et IVG, deuils, difficultés professionnelles, humiliations, harcèlements …).

Les perturbations émotionnelles s’expriment sous diverses formes : irritabilité, angoisse, cauchemars et sommeil perturbé, fatigue, stress, émotions décuplées, impulsivité, peurs, tendance à l’isolement, état dépressif, comportement agité voire violent, tristesse inhabituelle, somatisations, manque d’estime de soi et d’affirmation de soi, difficultés d’engagement, problème d’insécurité, ...


La thérapie EMDR est recommandée, entre autres, par l'OMS et l'HAS ...


L’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) est une thérapie psycho neurobiologique basée sur la stimulation sensorielle. Recommandée par l’Organisation mondiale de la santé, elle aide les patients à "ranger" leurs mémoires traumatiques en cas de stress post-traumatique. Cette technique surprenante est venue en aide à beaucoup de rescapés des attentats du 13 novembre 2015. 

Cette méthode permet de retraiter des vécus traumatiques non digérés à l’origine de divers symptômes, parfois très invalidants. On peut ainsi soigner des séquelles post-traumatiques même de nombreuses années après.

Depuis près de de 30 ans la thérapie EMDR a prouvé son efficacité à travers de très nombreuses études scientifiques contrôlées mises en place par des chercheurs et cliniciens du monde entier. Elle est principalement validée pour le trouble de stress post-traumatique (TSPT), qui est la dénomination scientifique de ce qu’on appelle aussi plus communément le psychotrauma. A ce titre, la thérapie EMDR est recommandée, entre autres instances publiques nationales et internationales, par :


Qu’est-ce que le trouble de stress post-traumatique (TSPT) ?

Lorsque le psychisme est dépassé par un choc traumatique, notre cerveau n’arrive pas à traiter – ou digérer – les informations choquantes comme il le fait ordinairement et reste bloqué sur l’événement, sans que nous en ayons conscience. Ce sont ces vécus traumatiques non digérés qui creusent le lit de la pathologie, provoquant un trouble de stress post-traumatique et d’autres pathologies associées.

Le trouble de stress post-traumatique se rencontre principalement chez les victimes d’événements traumatiques civils survenant dans l’enfance ou à l’âge adulte – agressions et maltraitances physiques, psychologiques, et sexuelles, accidents, deuils, attentats, catastrophes naturelles – , mais aussi chez les militaires et civils victimes d’événements traumatiques survenant dans le cadre de guerres et de conflits armés.

Il est à noter que les proches de personnes victimes sont également concernés par un possible impact traumatique indirect de la violence subie par leur proche.

Les événements à l’origine de troubles post-traumatiques peuvent être aussi des événements de vie difficiles, qui n’ont pas été identifiés à l’époque comme potentiellement traumatiques car ils semblent avoir été surmontés, mais qui laissent des blessures émotionnelles pouvant être à l’origine de perturbations psychologiques ou de comportements inadaptés ou excessifs dans la vie quotidienne. Cela peut concerner des difficultés familiales vécues dans l’enfance, des ruptures, des difficultés conjugales, des maladies et opérations, des interruptions de grossesse, des difficultés professionnelles, etc…

Les symptômes du trouble de stress post-traumatique

Majoritairement les perturbations s’expriment sous forme d’irritabilité, angoisses, cauchemars et sommeil perturbé, reviviscences et ruminations à propos du vécu traumatique, tendance à l’isolement, état dépressif, comportement agité voire violent, douleurs physiques, somatisations, régression et/ou répétition des violences chez l’enfant, …

La chronicisation du trouble peut entraîner dépression, addictions, trouble du comportement alimentaire, attaques de panique, phobies, …